• Plaine, haine, j'ai envie de tout foutre en l'air
    Je voudrais t'en que les larmes de mes yeux cesses
    Crier mes plaines au grand jour
    Peur qui et ma vie, tristesse, faiblesse, je suis !
    Je vie dans l'ombre, le noir et ma vie
    Je voudrai temps fuir mes peur !
    Je voudrai temps crier que j'ai mal !
    Mais j'ai peur ! J'ai se sentiment de dégoûts,
    Salie je suis, sale et ma vie a jamais !
    Perdu je suis, mes penser me détruis
    Ces penser vient, et reparte, mais elle sont toujours pressente
    Fond parti de mon âme pour toujours !!On me les as donner sent rien demander !
    Je fuir la réalité, ma vie, de peur que long me juge,
    Je suis que Solitude et triste, douleur et ma plaine a jamais, jusca ma mort
    Je sombre, j'ai peur de rester au fond, je voudrai, je voudrai me laisser, m'oublier

    Lab M

    Très beau texte parmis d'autres... à voir et surtout à lire... un peu de moi quelque part... un peu de chacun, un peu de tristes... Darkmélancolie (lien sur le titre...)


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  • Affalée sur un divan, le corps tremblant, elle attendait. Elles aurait sans doûte préférer mourir tout de suite, plutôt que d'attendre ainsi qu'on  vienne lui ôter la vie. Seule encore dans son petit appartement, elle se saoulait de ce qu'elle savait être ses derniers instants. A moins qu'encore une fois elle ne résiste. Mais non, cette fois elle le sentait, c'était la fin. Son corps était trop fragile, les coups passé et ses os à fleur de peau, sa maigreur d'anorexique, allaient la trahir et la laisser sombrer, cette fois-ci. N'ayant rien manger depuis plus d'une semaine, ayant juste ingérer quelque vitamine et coup-faim, elle ne se sentait pas trop mal, physiquement. Simplement cette impression de nausée, propre à chaque fois que ce scénario se reproduisait. Mais oui, là elle en était sûr, c'était la dernière fois. Ce suplice allait bientôt prendre fin. Elle s'allongeait sur son lit, essayant de ne pas faire de bruit, comme pour éviter de réveiller une présence inconnue ; mais ses os craquaient, trahissant sa fragilité sous ses vêtements amples. La musique l'enivrait, et la palette d'anti-douleur avalée en prévision des instants à venir, rendait ses attitudes imprécises et malaroite. N'importe qui qui entrerait dans la pièce à cet instant aurait conduit la demoiselle à l'hôpital. Ce n'est pas ce que fit sa mère, rentrant à l'instant de son travail. Vingt heures sonnaient à l'église, et sa mère était là, ce n'était plus qu'une question de temps. Derrière la porte de sa chambre, après avoir arrêté la musique, elle écoutait, et devinait au tintements de verre ce que faisait sa mère. Elle comptait les verres, les bouteilles avallées. Ce soir serait violent, pire que d'habitude. Elle fut légèrement soulagée, car cela rendrait moins longues les souffrances. Et puis, maintenant elle était sûre et certaine que ce soir serait le dernier. Elle se posa, essayant de ne pas trop angoisser. Elle écrivit prestamment une lettre à l'intention de sa petite soeur, née il y avait de cela un an, d'un père inconnu. L'enfant avait été placé à la DDASS par leur mère, car elle craignait qu'elle tisse des liens avec l'ainée. La jeune fille pensait que losqu'elle saurait lire, on lui ferait parvenir, ou en tout cas elle espérait. Elle racontait tout, elle disait tout ce qu'elle avait toujours garder, sa maladie, sa mère, tout. S'éttendant sur papier, extériorisant enfin des miliers de choses enfouies, elle commençait à se sentir mieux, à ne pas vouloir baisser les bras. Mais, prise dans ses réflexions, elle devenait sourde à l'extérieur. Elle n'entendit pas sa mère ivre morte pénétrer dans sa chambre. Elle sentit juste les prememiers coups et ses cris déchirants, ses cris de femme blessée. Elle, ne disait plus rien, sentant se côtes se briser, et son corps l'abandonner. Ce soir était très violent. Et puis un dernier coups, et la voila étendue, sans vie.


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  • "Tu es mon ange gardien haut dans le ciel
    Tu veilles a ce que je ne perde plus mes ailes
    Tu ne veux plus qu'on me fasse de peine
    Tu m'aide a ravaler contre lui ma haine

    Tu es le pensement de mes douleurs
    Ne plus penser aux malheurs
    Seulement vivre notre bonheur
    Sans penser a l'avenir qui me fait peur"

    Très beau texte parmis d'autres, parfois encore plus beaux... (lien sur le titre...)


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  • Secouée comme une malade... mentale... paumée... radicalement paumée... mal au fond... à écrire, à dire, à crier... douleur profonde et sans raisons... sans raisons connues... mal de tout... mal au coeur... mal à moi... mal e faire mal... souffrance continuelle... corps inparfait... méchament construit et violament démoli... peau dure et sèche... comme mon coeur qui s'assèche... parce qu'il coule à l'infinit... marre d'entendre que l'on parle de moi comme d'un cas... marre de n'être que dans une crise d'ado pour mon père... marre d'être en perdition pour ma mère... marre d'être déchirée entre deux... marre de me sentir me déchirer... marre de les voir se déchiré... envie de partir... partir d'ici... mais écrire ainsi c'est déjà un peu m'évader... merci, je ne cherche aucune pitié...

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